Elles veulent le consentement dans la définition du viol
"Ras-le-viol!". Le message des militantes de la Grève féministe était on ne peut plus clair, samedi dans le centre-ville de Neuchâtel. Elles s’opposent à la révision du code pénal sur les violences sexuelles, et réclament que le viol soit reconnu dès l’absence de consentement. Il faut que la femme dise clairement oui, ajoute Solenn Ochsner. Actuellement, pour que la qualification de viol soit retenue, il faut prouver qu’il y a eu une contrainte physique. Le collectif n’interpelle pas que les parlementaires fédéraux, mais aussi les passants en ville de Neuchâtel, et particulièrement les hommes.